Les différentes
cuissons de céramique: électrique, gaz, bois ...
La cuisson est et
reste le moment le plus déterminant pour un céramiste. La
part du feu est si importante pour donner l'image
définitive de la pièce, que mon attente est grande
à ce niveau là. La part du feu est un peu de hasard
dans la création du potier et même si la programmation du
four est appliquée du premier au dernier degré, il n'est
pas possible de prévoir les intempéries de la
journée de cuisson. La pluie, l'humidité ou le temps sec
donnera de minimes variantes à une courbe programmée.
Ma péférence est de laisser le feu, la flamme jouer avec
mes pièces. La cuisson au gaz est pour moi la magie de la
cuisson. La flamme devient ma partenaire pour finaliser mes
pièces. Je lui laisse sa partie surprise, pour mieux
apprécier la sortie du four. Je trouve que la flamme apporte
plus de vie à ma céramique que
l'électricité.
Sur
la photo de gauche, nous pouvons appercevoir un four électrique
avec des émaux qui ont coulés. Les émaux ont
fondus alors que la température n'avait pas atteind son sommet.
Le verre devient liquide si la température est trop haute,
jusqu'à s'évaporer. Il faut corriger soit la composition
de l'émail soit la courbe de cuisson.